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la renonciation de Benoit XVI

Lire les articles à ce sujet et en bas la vidéo en anglais qui montre des images de la renonciation.

1) Qui a poussé Benoit XVI à partir ? ( article de antonio Socci, reproduit sur le site de Benoit et Moi )

2) La renonciation de Benoit XVI n'est peut être pas valide canoniquement ( 2ème article d'Antonio Socci traduit sur le site de Benoit et moi)

ANTONIO SOCCI SUR LA VALIDITÉ DE LA RENONCIATION

La renonciation du pape Benoît n'est peut-être pas valide canoniquement
Source 
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Le «retrait» de Benoît XVI - un an après - est teinté de jaune (giallo - jaune - est le mot italien qui désigne un roman à suspense, ou "un polar"). Parce qu'on voit émerger des «détails» qui imposent de s'interroger sérieusement au sujet de son effective validité canonique.
Je pars de ce dont j'ai été un témoin personnel.

À l'été de 2011, je reçois d'une source fiable la nouvelle: Benoît XVI a décidé de démissionner et il le fera après avoir eu 85 ans, soit à partir d'Avril 2012.
J'ai tout écrit sur ces colonnes le 25 Septembre 2011. J'ai été enseveli sous une avalanche de réponses méprisantes à la fois de l'entourage du Vatican et des vaticanistes. Arrivés au printemps 2012, l'un de ces vaticanistes fait à plusieurs reprises remarquer que ma prédiction ne s'est pas réalisée.
J'ai répondu que l'on était en plein dans la tempête Vatileaks et pour cette raison, le pape n'avait pas encore démissionné. En fait, le 11 Février 2012, à peine l'affaire Valileaks terminée, Benoît XVI annonce son retrait dramatique (il était encore dans sa 85e année).
Une fois encore, hier, les rosiconi (ndt: terme de patois romain désignant quelqu'un qui n'accepte pas sa défaite et attend sa revanche, qu'on pourrait peut-être traduire par "revanchard") de «Vatican Insider» écrivaient: «Au fil des ans, sur les journaux italiens, Antonio Socci et Giuliano Ferrara ont parlé, pour des raisons différentes, de l'hypothèse que Joseph Ratzinger allait démissionner. Personne, cependant, n'a été en mesure de prédire le moment» .
Mis à part le fait que je rapportais une information, tandis que l'article de Ferrara, publié plusieurs mois plus tard, était une réflexion culturelle, dans mon article, le calendrier était très bien défini.

La confirmation de Bertone
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En outre, hier, le cardinal Bertone, dans une interview à «Il Giornale» révélait: "Le pape avait pris la décision depuis un certain temps, il m'en avait parlé au milieu de 2012» .
Puis il a décidé de retarder un peu la communication, à cause des nombreuses tempêtes qui étaient en cours. Mais la décision a été prise en Avril 2012. Comme je l'avais écrit.
A ce stade, je me suis demandé comment mes sources avaient fait pour savoir tout cela avec certitude dès l'été de 2011, deux ans avant? Qui et pourquoi quelqu'un était-il en mesure de connaître une telle chose?
Ou bien une personne proche du pape, ou bien un groupe de personnes qui l'avaient «négocié» avec lui, et obtenu. Eh bien, à l'été de 2011, les personnes proches du Pape ne le savaient pas. Donc y a-t-il eu des forces qui ont voulu cette décision et fait pression jusqu'à lui «arracher» une date?

Complot?
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Je ne pense pas que c'est une exagération complotiste, car, en plus des attaques externes très fortes qui ont marqué son pontificat, Benoît XVI a été contré très durement depuis le début, au sein du monde ecclésiastique: cela est évident, dès le document dans lequel un groupe de cardinaux anonymes, tout de suite après le conclave de 2005, enfreignait le serment sur l'Évangile, en diffusant un prétendu Journal des votes qui délégitimait Ratzinger et, concrètement, lui lançait le signal de démissioner. Préfigurant subtilement des événements qui par la suite sont vraiment advenus.
Cette délégitimation publique d'un pape à peine élu par des cardinaaux parjures, se cachant derrière l'anonymat, n'a pas d'égal dans l'histoire moderne de l'Église.
Il est possible de penser que de là se soit dévidée toute une stratégie hostile qui visait clairement à la démission du pape. Dans le livre «Attaque sur Ratzinger», en 2010, Tornielli et Paolo Rodari rapportent la déclaration d'un important cardinal qui, après Conclave de 2005, disait du pape Benoît XVI: «deux ou trois ans, cela ne durera pas plus de deux ou trois ans» (et il accompagnait ses paroles d'un geste des mains, comme pour minimiser).

Une note inquiètante
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Il convient de mentionner également la «note» inquiétante remise à Benoît XVI le 30 Décembre 2011 par le cardinal Dario Castrillon Hoyos, rapportant ce qu'un autre cardinal, Paolo Romeo, archevêque de Palerme, en Novembre 2011, aurait dit à plusieurs personnes au cours d'entretiens à Pékin.
Le cardinal Romeo, selon l'auteur du rapport, aurait «âprement critiqué le pape Benoît XVI». Enfin, «sûr de lui, comme s'il le savait avec précision, le cardinal Romeo annonçait que le Saint-Père avait seulement douze mois à vivre. Lors de ses entretiens en Chine, il avait prophétisé la mort de Benoît XVI au cours des 12 prochains mois» .
Ce document est sorti ensuite dans la presse en Février 2012 et il a fait sensation, mais il a été vite oublié, même par les médias (toujours superficiels). Dégradé au rang de bavardage de quelque distrait qui avait mal compris, imaginant des attentats et autres choses semblables.
Certes, ce rapport avait des aspects étranges, mais à la lumière de ce qui s'est réellement passé dans les douze mois suivants, peut-on dire que c'était juste une coïncidence que l'on ait prévu avec certitude la sortie de scène de Ratzinger?
A coup sûr, avec toute cette obscure agitation curiale, des déclarations, comme celle faite à chaud au moment de la démission du pape par le cardinal Sodano: «Un coup de tonnerre dans un ciel serein» apparaissent aujourd'hui peu crédibles
Sodano - qui était secrétaire d'État en 2005 et a été remplacé par Benoît XVI en 2006 - est aussi celui qui, comme doyen du Sacré Collège, a dirigé le nouveau Conclave de 2013. Il est l'homme fort de la Curie.

Le thriller (il giallo)
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L'histoire de la démission du pape Benoît XVI est de plus en plus mystérieuse. Et même embarrassante. Ce n'est pas un hasard si, à l'occasion de l'anniversaire du retrait, on a lu des choses surréalistes, comme la déclaration du cardinal Cottier qui a déclaré à l'Avvenire: «Avec une grande lucidité, il a mesuré ses propres forces et le travail à faire. Et il a décidé qu'il ne pouvait pas forcer la Providence».
Rester à son poste aurait été » forcer la Providence»? Et dans quel aide-mémoire de théologie seraient écrites de telles inepties, offensantes pour le pape Benoît XVI et même pour la Providence, qui n'est pas considérée comme capable de guider les vies humaines? Le conclave de 2005 serait-il allé contre la Providence?
Nous voici donc face à la question cruciale: celle sur la «renonciation» de Benoît XVI. Le 11 Février 2013, il l'a annoncée solennellement «bien conscient de la gravité de cet acte, en toute liberté».
Il n'est pas admissible de douter de ses paroles, et donc son geste fut un geste libre. Toutefois, pour obtenir une décision en ce sens, on peut faire pression de beaucoup de façons. Pas nécessairement en l'imposant directement.
Certains ont avancé l'hypothèse que le Pape avait senti le vent d'événements catastrophiques pour l'Eglise, que dans son cœur, il a cru pouvoir conjurer en s'écartant. Dans ce cas, il aurait pris sa décision librement, mais son retait serait-il valide?
Le problème de la validité canonique de sa démission est énorme. L'invalidité, en effet - selon certains canonistes - ne concerne pas seulement les cas de contrainte, elle est à discuter aussi dans d'autres cas.

Des signes significatifs
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Par exemple, on peut se demander si le pape dans son cœur, a mis dans sa décision le concours de sa volonté, autrement dit s'il s'est retiré - en plus qu'extérieurement - également intérieurement.
Cela semble une question aléatoire, mais dans les choses de Dieu, le cœur, que lui seul voit, est déterminant.
En effet, même pour les sacrements, ce prérequis est nécessaire. Dans la consécration de l'Eucharistie, il faut la matière, la forme et l'intention: s'il manque un seul de ces éléments, le sacrement est invalide (**).
Par exemple, si il n'y a pas l'intention intérieure du prêtre de consacrer, s'il formule les mots, mais n'a pas l'intention de consacrer, la consécration n'est pas valide.
Benoît XVI s'est-il aussi retiré intérieurement?

En plus du langage des mots, il y a aussi celui des gestes. Ce que nous voyons, c'est qu'il a choisi de continuer à rester «dans la cour de Pierre», de s'habiller en blanc, d'être appelé «pape émérite» et de continuer à être appelé Benoît XVI (signant ainsi).
Il a également refusé le changement de son blason qui le ramenait à la condition de Cardinal, gardant encore celui avec les clés de Pierre. Le Vatican a fait savoir que Benoît «préfère ne pas adopter un emblème héraldique expressif de la nouvelle situation créée par son renoncement du ministère pétrinien» (***) .
Nous savons que dans l'Eglise il y a aussi «le magistère tacite». C'est peut-être le cas. 


Et certes, Benoît XVI est en accord avec François. Un beau mystère.
Antonio Socci
Libero, 12 Février 2014 

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DIES IRAE - Rien que la vérité sur la "démission" de Benoît XVI

LE CAS ETRANGE DE LA RENONCIATION DE BXVI. UNE NOUVELLE EXPLICATION. : STILUM CURIAE

 

Et voici que récemment, le franciscain Alexis Bugnolo, canoniste et latiniste de pointe, se rend compte que Benoit XVI  a fait de nombreuses fautes de latin dans son texte de renonciation ce qui invalide canoniquement sa démission,

https://www.marcotosatti.com/2020/06/13/le-cas-etrange-de-la-renonciation-de-bxvi-une-nouvelle-explication/

Dans cette vidéo Alexis Bugnolo le franciscain explique que Jean Paul II avait changé le droit canonique et désormais pour qu'un pape dise qu'il démissionne, il fallait qu'il dise textuellement qu'il renonce au "Munus de Pape" , en distinguant le "ministerium" de pape ( action d'agir comme pape) du "munus" de pape ( fait d'être pape), JEAN PAUL II connaissant le 3eme secret de Fatima, avait préparé pour les franc maçons infiltrés, un piège dans lequel ils sont tombés, car Benoit XVI dans son texte de démission en latin a uniquement démissionné du ministerium et non du munus. Il reste donc pape.

Deplus Benoit XVI dit sans cesse qu'il n'y a qu'un seul pape. Mais il ne dit pas lequel, il ne dit jamais que c'est francois. De plus il a signé son dernier livre co écrit avec le cardinal Sarah pour préserver le célibat consacré suite au synode de 2019 sur l'amazonie, il a signé ce livre " SA SAINTETE LE PAPE BENOIT XVI"

VIDEO en anglais et italien

The Mystery behind The Resignation of Pope Benedict XVI