propheties AC Emmerich

La bienheureuse Anne Catherine Emmerich es tune stigmatisée allemande du 19eme siècle qui a eu des visions nombreuses. Ici elle décrit une période où elle voit 2 papes qui cohabitent , elle dit que le vrai pape habite comme retiré au  Vatican mais voit peu de monde et le faux pape construit une fausse église où de nombreuses personnes entrent et disent " Oh comme tout est plus beau ici" mais où Dieu n'est plus. 

 

 

 

«Je vis le Pape en prières ; il était entouré de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu'il disait.

Je vis le saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse touchant l'Église. Je le vis très entouré de trahisons.

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Ils veulent enlever au pasteur le pâturage qui est à lui ! Ils veulent en imposer un qui livre tout aux ennemis ! (alors saisie de colère, elle leva le poing en disant) Coquins d'allemands ! Attendez ! Vous n'y réussirez pas ! Le pasteur est sur un rocher ! Vous prêtres, vous ne bougez pas ! Vous dormez et la bergerie brûle par tous les bouts ! Vous ne faites rien ! Oh, comme vous pleurerez cela un jour !».

«Je vis que, dans certains cas d'extrême détresse, il (le Pape) a des visions et des apparitions.


Quant à ceux qui récusent aujourd'hui le Pape, craignons qu'ils ne soient demain les premiers à acclamer le Ravisseur qui s'introduira dans la Bergerie».

 

«Je vis, sous l'image de plusieurs jardins formant un cercle autour de moi, les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je vis dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques et de ces évêchés, sous forme de plantes, de fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences, comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je vis sur la terre, dans ces jardins, l'autorité spirituelle du moment : je vis en l'air, au-dessus d'eux (dans l'avenir), l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air, au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur (l'évêque d'alors, sévère parce que ferme dans la foi), un nouvel évêque avec la crosse, la mitre et tout le reste.
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Je vis autour de lui des protestants qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais non avec les conditions que le Pape avait exigées».

«Ils cherchaient à s'y glisser par toute espèce de moyens : ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche, démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les vis intercepter et détourner les voies qui allaient au Pape».

 

«Je vis ensuite que, quand ils introduisaient l'évêque de la manière qu'ils s'étaient proposée (après l'avoir élu démocratiquement ?) il était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle.

Je vis, à ce que je crois, presque tous les évêques du monde, mais un petit nombre seulement parfaitement sain
».

 

« J’ai vu également la relation entre les deux papes … J’ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse église. Je l’ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j’ai vu une grande obscurité. »

« Je vois le Saint-Père dans une grande détresse. Il habite un autre palais qu’auparavant et n’admet près de lui qu’un petit nombre d’amis. Si le mauvais parti connaissait sa force, il aurait déjà éclaté. Je crains que le Saint-Père, avant sa mort, n’ait encore bien des tribulations à souffrir. Je vois la FAUSSE EGLISE de ténèbres en progrès et la FUNESTE INFLUENCE qu’elle exerce sur l’opinion. La détresse du Saint-Père et de l’Eglise est réellement si grande que l’on doit implorer Dieu jour et nuit …Il m’a été prescrit de beaucoup prier pour l’Eglise et le Pape … »

« J’ai vu le Saint-Père entouré de traîtres dans une grande détresse de l’Eglise. Il avait des visions et des apparitions dans les heures de détresse. J’ai vu beaucoup de bons, pieux évêques, mais ils étaient faibles et indécis, leur lâcheté prenait souvent le dessus. J’ai vu des hommes aux noirs projets, les destructeurs s’en prendre à l’Église de Pierre, Marie debout avec son manteau sur elle, et les ennemis de Dieu mis en fuite… Puis j’ai vu l’obscurité se répandre partout et les hommes chercher la véritable Eglise. Ils sont allés vers une autre (Eglise) qui leur disait : « Tout est plus beau, plus naturel, ici, mieux légiféré », mais je ne vis aucun ecclésiastique parmi eux. »

 

«Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète.


Il y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des personnes de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cette affaire. Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains et des protestants éclairés manifester des désirs et former un plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppression de l'autorité papale».

«Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante ; tout le monde devait y entrer pour s'y unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un Pape (élu, vraisemblablement !) mais qui ne posséderait rien et serait salarié. Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faites ; mais à l'endroit de l'autel, il n'y avait que désolation et abomination».

 

«Je vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur l'autel par la célébration indigne et criminelle des saints mystères. Je vis devant des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l'autel comme un enfant Jésus vivant qu'ils coupaient en morceaux avec la patène et qu'ils martyrisaient horriblement. Leur messe, quoique accomplissant réellement le saint sacrifice, m'apparaissait comme un horrible assassinat».

 

«Je vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et empêchent qu'on l'adore, s'attirer un terrible châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre et sans sacrement».

 

«Il n'y a qu'une Église, l'Église catholique romaine ! Et quand il ne resterait sur la terre qu'un seul catholique, celui-ci constituerait l'Église une, universelle, c'est-à-dire catholique, l'Église de Jésus-Christ, contre laquelle les portes de l'enfer ne prévaudront pas».

 

«C'est quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d'impossible sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté, que de vivre selon la foi de cette sainte Église.

Je vois chez tous, même chez les meilleurs d'entre eux, un orgueil effrayant, mais chez aucun l'humilité, la simplicité et l'obéissance. Ils sont terriblement vains de la séparation dans laquelle ils vivent. Ils parlent de foi, de lumière, de christianisme vivant ; mais ils méprisent et outragent la sainte Église dans laquelle seule il faut chercher la lumière et la vie.

Ils se placent au-dessus de tout pouvoir et de toute hiérarchie ecclésiastique et ne connaissent ni la soumission ni le respect envers l'autorité spirituelle. Dans leur présomption, ils prétendent mieux comprendre toutes choses que les chefs de l'Église et même que les saints docteurs. Ils rejettent les bonnes oeuvres et veulent pourtant posséder toute perfection, eux qui, avec leur prétendue lumière, ne jugent nécessaires ni obéissance, ni règles de discipline, ni mortification, ni pénitence. Je les vois toujours s'éloigner de plus en plus de l'Église, et je vois beaucoup de mal provenir d'eux.

Aucun égarement n'amène des conséquences aussi désastreuses et n'est aussi difficile à guérir que cet orgueil de l'esprit par suite duquel l'homme pécheur prétend arriver à la suprême union avec Dieu sans passer par le chemin laborieux de la pénitence, sans pratiquer même les premières et les plus nécessaires des vertus chrétiennes et sans autre guide que le sentiment intime et la lumière qui est censée donner à l'âme la certitude infaillible que le Christ opère en elle.

Ces «éclairés
» je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du mystère d'iniquité».